Plantes de printemps

Chroniques Radio Alto

Au micro: Lionel Scaturro et Cyril Bouvet. Fêtes-vous plaisir!

L’ail des ours

Avez-vous seulement croisé une de ces stations immenses d’ail des ours, et cette sensation d’enthousiasme qui inondent vos pensées au seul fait de se dire que la saison recommence ? L’ail des ours va rentrer de nouveau dans nos cuisines, les pestos vont saisir nos papilles, les pizzas vont chauffer, les fromages frais et autres beurres profiteront de son parfum incomparable… bon appétit !

© Cyril Bouvet et Lionel Scaturro

La ronce

La ronce fait partie de ces plantes que l’on n’apprécie guère, et c’est compréhensible : elle est munie d’aiguillons particulièrement agressifs et a tendance à envahir un peu trop les lieux où elle s’implante. Mais, reprenez-vous, cette plante a bien des atouts utiles pour la nature et pas seulement, l’homme a su tirer profit de tous ses bienfaits : aussi bien gustatifs que médicinaux.

© Cyril Bouvet et Lionel Scaturro

Le mélèze

Aussi robuste qu’élégant, ses aiguilles toutes douces, son vert-tendre ainsi que ses cônes femelles rouges au printemps, valent tous les poèmes. Le mélèze, roi des montagnes, avec en poche, le record d’altitude des arbres dans les Alpes suisse, ayant été relevé à 2971 m. Un champion des hauteurs, certes, mais pas seulement, il peut aussi atteindre une taille exceptionnelle et un âge plus que vénérable, digne de grand respect.

© Cyril Bouvet et Lionel Scaturro

Le frêne, l’arbre des centenaires

Le frêne, symbole de solidité, de puissance, mais pas seulement. Chez les scandinaves, il est l’arbre qui symbolise l’immortalité et le lien entre les trois niveaux du cosmos, le souterrain, la surface de la terre et la lumière du ciel. De nos jours, pour certain, il est malheureusement passé du côté obscur. Son incroyable facilité à se semer un peu partout, et surtout dans nos jardins, le rend un peu encombrant. Certain le catalogue même de nuisible alors qu’ils devraient le remercier pour tout ce qu’il fait pour nous.

© Cyril Bouvet et Lionel Scaturro

Lierre terrestre

Voilà une petite plante que l’on remarque peu, elle sait se faire suffisamment discrète pour s’étendre au sol sans que personne ne la remarque. Ou presque. En effet au printemps, le lierre terrestre, alors rampant le reste de l’année, se met à produire des tiges bien verticales portant ses fleurs. Voilà de quoi attirer un pollinisateur qui passerait par là. Ou un cueilleur. Cette plante, de la famille des LAMIACÉES, plantes aromatiques par excellence, n’a rien à envier à ses cousines (menthe, thym, romarin, etc.). Son parfum, mélange de saveurs, mérite vraiment qu’on s’y penche dessus…

© Cyril Bouvet et Lionel Scaturro

L’aubépine

« Certaines plantes font offices de sucrerie, la fougère réglisse, le lamier rose, le pain des oiseaux ou le coucou édulcorent les rires des enfants dans les champs ou les forêts. « Avec une certaine sorte de fougère, on arrachait les racines, elle avait le gout de réglisse. On suçait le suc des coucous sur le chemin des vaches. L’aubépine, aussi, on en mangeait quand ça avait gelé. » »

© Cyril Bouvet et Lionel Scaturro

Ortie dioïque

Quelle mauvaise herbe exceptionnelle ! Elle est assez mal considérée au potager par encore trop de jardiniers. Il est vrai que l’ortie est quelque peu urticante, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais cette plante aux atouts multiples ne demande qu’à nous rendre service. Utilisée depuis l’antiquité pour ses propriétés médicinales et ses bienfaits nutritionnels, l’ortie a fini par être délaissée. Ses poils urticants n’y sont sans doute pas pour rien…Par chance, elle revient à l’honneur depuis qu’une conscience écologique se réveille chez une certaine partie de la population. Grace à la science on connait, maintenant, toutes les propriétés de l’ortie et tous les bienfaits qu’elle peut nous apporter.

© Cyril Bouvet et Lionel Scaturro

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